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Comment la psychothérapie et l’hypnose aident-elles les parents ?

L’école des parents, ça n’existe pas en France, malgré le désir qu’en avait Françoise Dolto… et il y a pourtant tant de besoins à cet endroit ! Car si le parent s’énerve, crie très fort, punit, humilie, met une fessée ou une gifle, utilise la menace, dénigre l’enfant, ce n’est pas par volonté, mais par impuissance. Le parent se sent impuissant, ne sait plus quoi faire, et donc répète le plus souvent ce qu’il a vécu lui-même dans sa famille. Vous vous reconnaissez dans les moments les plus délicats de votre parentalité ? Vous souhaitez trouver d’autres moyens d’élever votre enfant, dans une juste autorité ? Alors, cet article vous est destiné.

Je vous invite à découvrir comment l’hypnose et la psychothérapie peuvent vous aider à instaurer un climat familial apaisé et à créer un cadre plus serein, en vous fournissant les clés essentielles pour un bien-être intérieur qui se reflétera sur toute votre famille.

 

La violence éducative ordinaire (V.E.O), c’est quoi ?

La Fondation pour l’Enfance a publié en 2022 son premier baromètre sur les violences éducatives ordinaires (Source France Inter publié le 16 octobre 2022). L’objectif de cette enquête, menée par l’IFOP auprès de 1314 parents d’enfants de 0 à 10 ans, est de « sensibiliser le grand public sur l’impact de ces violences dans le développement de l’enfant et donner des clés aux familles pour une éducation bienveillante« . Principale donnée qui en ressort : près de 8 parents sur 10 déclarent avoir recours à une violence éducative ordinaire, qu’elle soit physique ou morale.

  • 55% des parents interrogés « crient très fort » après leur enfant
  • 48% punissent
  • 46% font du chantage par la privation (dessert, écran, bonbon, doudou)
  • 42% font du chantage par la promesse d’une contrepartie afin d’obtenir obéissance
  • 23% des parents déclarent donner une fessée
  • 20% bousculent leur enfant (tirer par le bras, par les oreilles, pousser, etc.)
  • 19% utilisent la menace (« Si tu continues, tu vas savoir pourquoi tu pleures »)
  • 18% dénigrent ou insultent leur enfant (traiter de bon à rien, d’imbécile, de méchant, etc.)
  • 15% donnent une gifle

Par ailleurs, la Fondation souligne que « la majorité des parents ayant déclaré avoir le plus usé de violences éducatives ont eux-mêmes subi des actes de violence physique/morale durant leur enfance (73% et 57%) ».

Quels sont les conséquences néfastes de cette violence ordinaire, sur vous, sur votre enfant/ adolescent, et sur le climat familial ?

Les conséquences sur vous :

  • Utiliser la violence ordinaire comme mode d’éducation vous épuise : vos taux d’adrénaline et de cortisol sont au plus haut, ce qui fatigue le corps rapidement. Vous pouvez donc développer des symptômes d’épuisement, des somatisations en tous genres (problèmes de sommeil, irritabilité excessive, mal de dos, grignotages et surpoids, etc.) et des maladies à terme.
  • Utiliser la violence ordinaire comme mode d’éducation vous donne l’impression de répéter l’histoire que vous avez subi : Par « flash », vous pouvez vous surprendre à faire ce que vous n’avez pas supporté vivre avec vos parents, et vous sentir piégé dans une répétition sans issue. Ce qui abîme fortement votre estime de vous. Vous pouvez ressentir de la culpabilité, de la honte, ainsi qu’un sentiment d’impuissance et de fatalité. Vous pouvez même vous dénigrer intérieurement.

Les conséquences sur votre enfant/ adolescent :

  • Utiliser la violence ordinaire comme mode d’éducation apprend à votre enfant que la violence est le moyen d’obtenir ce que nous voulons : nos enfants apprenant par mimétisme, ce que vous faites les autorise à répéter. Ils vont donc progressivement avoir des comportements de rapport de force auprès de leur entourage, en cherchant à dominer les situations par de la violence ordinaire (bousculer un autre enfant, taper, tirer les cheveux, menacer, etc.).
  • Utiliser la violence ordinaire comme mode d’éducation créé de la peur chez votre enfant : votre enfant commence par vous craindre, et ne peut apprendre le respect de soi et de l’autre. La peur créé un sentiment d’insécurité: il comprend que pour se sentir aimé, il doit être tel que vous pensez qu’il devrait être. Il va donc intégrer qu’il « n’est pas comme il faut », et développer une faible estime de lui-même. Il va également éprouver du stress, et avoir des symptômes de stress : énurésie, sommeil agité avec cauchemars, difficultés d’endormissement, agressivité, agitation, anxiétés, etc. Toutes ces symptômes vont freiner son développement, sa socialisation, et ses résultats scolaires. Ce sentiment d’insécurité peut aussi faire de votre enfant un être très obéissant, trop sérieux. Ce qui peut être très confortable pour les adultes d’avoir un enfant « facile ». Mais ce qui prive votre enfant de son plein développement, qui deviendra un adulte souffrant, empêché, venant en thérapie pour se libérer de ce carcan dans lequel il étouffe.

Les conséquences sur le climat familial :

  • Utiliser la violence ordinaire comme mode d’éducation développe un climat tendu dans une famille : chaque membre de la famille se met en vigilance, et chacun est dans le contrôle. Soit de ses gestes, soit des gestes de l’autre. Ce qui empêche l’émergence d’une intimité, d’un sentiment de sécurité et de complicité. La communication est réduite, les enfants ne pouvant pas se confier aux parents. Les émotions ne sont pas partagées, car a beaucoup d’endroits, la défiance règne.
  • Au lieu d’être un espace de sécurité pour grandir sereinement, la famille devient un camp retranché où le rapport de force domine. L’adulte en devenir comprend que pour survivre, c’est la solution à adopter dans toutes les autres sphères de sa vie.

Comment aborder sa parentalité autrement grâce à la psychothérapie et/ou l’hypnose ?

Depuis des siècles, et encore maintenant, sur toute la planète, la grande majorité des adultes pensent en toute bonne foi que l’enfant naît mauvais, sauvage, et qu’il faut donc le « dresser », le punir, pour qu’il se comporte correctement et travaille bien à l’école. Or les récentes recherches en neurosciences montrent qu’au contraire, si nous souhaitons que le cerveau de l’enfant se développe bien, il faudrait être empathique avec lui, le soutenir, l’encourager. Car le cerveau de l’enfant est beaucoup plus immature qu’on ne le pensait, et n’est pas capable de faire face à ses nombreuses tempêtes émotionnelles.

L’éducation d’un enfant consiste donc à comprendre l’enfant tel qu’il est, sans lui imposer l’image de ce que nous pensons qu’il devrait être. Ce qui n’empêche pas pour autant les limites à respecter, un cadre à donner, pour montrer le chemin à prendre, par un discours confiant. Pour valider cela, en 2019, une loi a été votée au parlement validant que « L’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. »

Donc, oui, bien sûr, nous pouvons exercer notre parentalité sans exercer de violence. Cela s’apprend de fixer des limites avec bienveillance, et en France, il n’y a malheureusement que très peu de lieux pour cela. C’est ce qui permet de rendre toute une société moins violente, plus empathique, plus prompte au dialogue, à la communication, et au compromis. Les pays du nord de l’Europe sont des guides en la matière (Norvège, Suède, Danemark).

Comment la psychothérapie et l’hypnose peuvent vous aider à garder votre calme et élever autrement votre enfant ?

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous réagissez de cette façon ? De nombreuses choses peuvent influencer nos réactions : notre histoire de vie, nos croyances, notre héritage familial, la pression sociale, nos émotions, etc.

  • La psychothérapie a pour but de vous aider à prendre du recul, à penser votre parentalité à la lumière de ce qui vous a été transmis. En regardant précisément les transmissions de votre famille d’origine, et en regardant comment l’enfant en vous a vécu tout cela au niveau émotionnel, il vous sera alors plus facile de délier des loyautés délétères pour vous, et de ne pas répéter.
  • Il s’agit ensuite de mettre l’empathie au cœur de votre éducation. L’empathie est au cœur de nos relations, puisqu’elle nous permet de ressentir et de prendre conscience de nos propres émotions, et de celles des autres. Grâce à cette aptitude, nous sommes capables de nous comprendre, puis de comprendre l’autre en nous mettant à sa place, en évitant de lui faire du tort et en agissant pour son bien, tout en nous respectant nous-même. L’hypnose est ici un outil très efficace pour développer votre capacité empathique.

  • Enfin, le dernier défi est d’apprendre à exprimer ses émotions de manière bienveillante. A ce niveau, rien de mieux que d’apprendre à utiliser la communication non violente, au travers d’exercices pratiques au sein du cabinet.

Quels sont les bénéfices attendus d’un accompagnement en psychothérapie et hypnose ?

Le premier bénéfice est le soulagement de pouvoir déposer des mots, sans être jugé, et sans chercher des solutions immédiates. Juste parler et déposer la charge psycho-affective, la difficulté relationnelle à la maison, et toutes les émotions que cela implique : colère, tristesse, culpabilité, honte, impuissance, inquiétude, etc.

Progressivement, le professionnel va aider le sujet à faire des liens entre les comportements parentaux, son intention qui est souvent bienveillante, et son impuissance à sortir de la transmission reçue en termes d’éducation. La personne va pouvoir comprendre et verbaliser la source de sa souffrance, se détacher des loyautés inconscientes qui le fait répéter des comportements nocifs.

Avec le temps, le parent va pouvoir se soulager du passé, et apprendre de nouvelles capacités : l’écoute active, la capacité à se contenir et à utiliser ses émotions pour mieux se relier à l’autre, l’empathie, le questionnement, et la communication non violente. Une relation plus équilibrée et équitable va s’installer, tout en permettant à l’adulte de transmettre un cadre non négociable à l’enfant, pour sa sécurité et son bon développement.

Conclusion :  Un parent parfait, ça n’existe pas … et heureusement pour l’enfant, qui apprend ainsi que la perfection ne fait pas partie de la vie, que seul l’apprentissage continu fait de nous des êtres en déploiement et en épanouissement.

Pour autant, la violence éducative est l’une des racines de la violence dans la société. Qu’elle soit familiale, conjugale, ou sociétale, la violence vient le plus souvent de l’enfance. Des enfants élevés avec empathie, sans humiliation, deviendront des adultes confiants, sociables, entreprenants, créatifs. Quand, dès l’enfance, les garçons et les filles sont élevés sans rapport de force, ils savent – une fois adulte – développer des relations apaisées sans rapport de force ni de soumission.

Pour apprendre à communiquer de manière authentique et sensible, pour mettre des mots à la place des maux, pour accompagner l’enfant vers son autonomie progressive tout en installant la sécurité, le cabinet Enquête de Soi reçoit les parents seuls, ou/et les familles.

Pour prendre rendez-vous, c’est ici : https://en-quete-de-soi.fr/contact/

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  • Deux livres précieux pour tous les parents :